Winstrol : stéroide anabolisant

Publié le: 07/01/2016

Caractéristiques de Winstrol :

Durée des gains acquis

Prix

Toxicité pour le foie

Brule graisses et lipolyse

Effets indésirable

Gains musculaire

Rétention hydrosodée

Coupe faim

Conversion en oestrogènes

Dosage de winstrol

Posologie journalière de winstrol pour les hommes : 25 - 50 mg / jour
Posologie journalière de winstrol pour les femmes : Non recommandé

Dosage moyen : 25-50 mg / jour

Dosage moyen : A éviter

Rythme de prises

En moyenne trois à quatre prises par jour

Durée des cycles de winstrol

Pour les hommes : 6 - 8 semaines

Pour les femmes : Non indiqué

Informations complémentaires

Demie vie : 9 heures (oral) / 1 jour (injectable)

Délai de détection dans les urines : 3 semaines pour la version orale et 2 mois pour la version injectable.

Présentation commerciale de Winstrol

Sous forme de comprimés ou sous forme injectable en solution aqueuse

Introduction

Le Winstrol étant le nom commercial de stanazolol, est issus d'un dérivatif de la testostérone. Initialement crée par un laboratoire en europe pour le traitement de l'anémie, il n'a, à ce jour, plus d'indication thérapeutique. Sa popularité s'est grandement accrue permis les sportifs après l'affaire de Ben Johnson, un célèbre sprinter ayant battu son propre record dans les années 90

Winstrol est par ailleurs souvent utilisé dans les course d'équidé ou il se fait une place de choix grâce à ses effets secondaires peu contraignants.

On trouve winstrol en cachets, souvent dosés à 5 ou 10mg mais également sous forme liquide, en injection ou il est dilué dans l'eau, contrairement aux autres stéroïdes qui sont dilués dans l'huile.

Winstrol, avantage et inconvénients :

Le Winstrol est très agressif sur la plan hépatique car il est un alpha alkylé 17. On préférera donc une prise par voie injectable
Le Winstrol est n'est pas recommandé pour les femmes. En effet les symptomes de virilisation peuvent être important et la perte des cheveux irréversible.
Winstrol est à éviter en cas de problèmes tendino-osseux. Il agit défavorablement sur l'élasticité des tendons et peut provoquer une rupture, notamment du tendon d'Achille.
Le Winstrol provoquera une perte importante des tissus gras et sera d'autant plus efficace lorsqu'il est utilisé en période de sèche musculaire.
Lors de compétitions, les participants utilisent winstrol pour augmenter leur qualité musculaire

Winstrol, notre avis :

Il faut prendre un soin particulier lors de son utilisation orale et ne pas l'associer avec un autre stéroïde oral également.
Il est fortement recommandé d'utiliser un protecteur hépatique tel que LIV 160

Idées d'association :

On associera volontiers un produit de sèche musculaire tel que Clenbutérol ou T3

Pour une prise de masse de qualité, une prise simultanée avec sustanon, primobolan ou boldénone est tout à fait envisageable.

Résultats avec Winstrol

Études récentes

1 - La pandémie de COVID-19 a eu un impact significatif sur les routines de santé et de remise en forme des individus à l’échelle mondiale. L’entraînement en résistance, en particulier, est devenu de plus en plus populaire chez les hommes et les femmes souhaitant maintenir ou améliorer leur condition physique pendant la pandémie. Cependant, l’utilisation de stéroïdes anabolisants (SA) pour améliorer les performances dans ce type d’entraînement est connue pour ses effets indésirables. Cette étude avait donc pour objectif d’explorer la prévalence de l’utilisation des SA chez les pratiquants d’entraînement en résistance, hommes et femmes, après la pandémie de COVID-19.

Au total, 3603 hommes et femmes pratiquant l'entraînement en résistance ont participé à l'enquête. Dans l'étude, 53,05 % des hommes et 41,99 % des femmes ont déclaré utiliser des stéroïdes anabolisants et androgéniques. Parmi les hommes utilisateurs, 29,47 % ont utilisé de la testostérone, tandis que 31,20 % des femmes ont utilisé du Winstrol. De plus, 50,30 % des hommes ont administré les stéroïdes par injection, tandis que 49,05 % des femmes les ont pris par voie orale. Selon l'étude, 49,99 % des participants avaient entre 6 et 12 mois d'expérience en entraînement en résistance, et 64,25 % d'entre eux suivaient trois séances d'entraînement par semaine.

Cette étude montre qu'une proportion significative d'hommes et de femmes pratiquant l'entraînement en résistance ont utilisé des stéroïdes anabolisants, et notamment du Winstrol. Il aurait donc pu être utile de mettre en place des campagnes de sensibilisation ciblées pour aborder les dangers liés à l'utilisation des stéroïdes anabolisants et promouvoir des habitudes d'entraînement saines pendant la pandémie de COVID-19.

Source : https://link.springer.com/article/10.1186/s12889-024-18292-5 Mars 2024.

2 - Les adolescents abusent fréquemment de drogues, notamment les stéroïdes anabolisants-androgéniques comme le stanozolol, souvent associé au cannabis. Cette étude a évalué les effets biochimiques et histopathologiques du stanozolol, du cannabis, et de leur combinaison, chez des rats Wistar soumis ou non à un entraînement de natation pendant deux mois.

Les résultats montrent que le traitement combiné provoque des effets graves sur les tissus cardiaques, incluant une augmentation des marqueurs de fibrose, une réduction du glutathion, et un stress oxydatif accru. L'entraînement physique n'a pas atténué ces effets. L’association cannabis-stanozolol amplifie les conséquences hypertrophiques cardiaques par rapport à chaque substance seule, principalement via le stress oxydatif et la fibrose.

Il s’agit également du premier rapport documentant les effets combinés de l’abus de cannabis et de stanozolol, couramment constaté, et ses risques pour les sportifs amateurs et professionnels. Compte tenu du manque de données cliniques et des restrictions éthiques, il est essentiel de sensibiliser sur les dangers cardiovasculaires liés à ces pratiques.

Source : https://link.springer.com/article/10.1007/s12012-024-09859-0 Mai 2024.

Source : - Effects of the anabolic steroid stanozolol on growth and protein metabolism in the rat
- Effects of anabolic steroids on the muscle cells of strength-trained athletes